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L’été, serrée contre un hêtre, elle écoutait le taqueté des gouttes de pluie sur les feuilles reluisantes.

Les poings appuyés sur les yeux clos, elle se délectait dans l’apparition de couleurs bleues, d’étoiles, de beaucoup de choses… Ivresse de vues confuses. Et aussi, sous des chaises rapprochées, entassées en guise de cabane, recouvertes de châles, elle se blottissait, jouissant de rentrer dans une nuit extérieure qui facilitât la débauche de ses imaginations. Ce que sans savoir elle cherchait, c’était, si l’on peut dire, à s’esquiver d’elle…