tiers du témoignage plus direct des paroles ; — la conclusion, c’est que la conscience qu’il a que la chose n’est pas une pure machine est la raison de son silence ; — ses actions ne peuvent pas le compromettre ni le convaincre d’une fausseté évidente ; — ce que ses paroles pourraient faire.
IX
Quand Maelzel, dans l’exhibition de l’intérieur de la caisse, a ouvert la porte n° 1, ainsi que la porte placée immédiatement derrière, il présente devant cette porte de derrière, comme nous l’avons dit, une bougie allumée, puis promène çà et là la machine entière pour convaincre l’assemblée que l’armoire n° 1 est entièrement remplie par le mécanisme. Quand la machine est ainsi remuée, un observateur soigneux découvrira que, pendant que la partie du mécanisme placée près de la porte de devant n° 1 reste parfaitement fixe et inébranlée, la partie postérieure oscille, presque imperceptiblement, avec les mouvements de la machine. Ce fut cette circonstance qui éveilla d’abord en nous le soupçon que la partie postérieure du mécanisme pouvait être disposée pour glisser aisément, en masse, et pour changer de place quand l’occasion l’exigeait. Nous avons déjà établi que cette occasion se présente quand l’homme caché ramène son corps dans une position droite après la fermeture de la porte de derrière.
Sir David Brewster affirme que la figure du Turc est de dimension naturelle ; mais, en réalité, elle dépasse de beaucoup