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Nouvelles histoires extraordinaires.

pièces d’acier, en forme de quart de cercle, placées chacune à l’un des deux coins supérieur de derrière du compartiment. Une petite éminence, de huit pouces de carré environ, également recouverte d’une étoffe sombre, s’élève de la base du compartiment près du coin le plus reculé à la gauche du spectateur. Laissant ouvertes les portes 2 et 3, ainsi que le tiroir et la porte 1, l’exhibiteur se dirige derrière le principal compartiment, et, ouvrant là une autre porte, en éclaire parfaitement l’intérieur en y introduisant une bougie allumée. Toute la caisse ayant été ainsi exposée, en apparence, à l’examen de l’assemblée, Maelzel, laissant toujours les portes et le tiroir ouverts, retourne complètement l'Automate et expose le dos du Turc en soulevant la draperie. Une porte d’environ dix pouces de carré s’ouvre dans les reins de la figure, et une autre aussi, mais plus petite, dans la cuisse gauche. L’intérieur de la figure, vu ainsi à travers ces ouvertures, paraît occupé par des — mécaniques. En général, chaque spectateur est dès lors coinvaincu qu’il a vu et complètement examiné, simultanément, toutes les parties constitutives de l’Automate, et l’idée qu’une personne ait pu, pendant une exhibition si complète de l’intérieur, y rester cachée, est imméchatement rejetée par les esprits, comme excessivement absurde, si toutefois elle a été acceptée un instant.

M. Maelzel replaçant la machine dans sa position première, informe maintenant la société que l'Automate jouera une partie d’échecs avec quiconque se présentera comme adversaire. Le défi étant accepté, une petite table est dressée pour l’antagoniste, et placée tout près de la corde, non pas en face, mais à un bout extrême, pour ne priver aucune personne de l’assemblée de la vue de l’Automate. D’un tiroir de cette table est tiré un jeu d’échecs, et généralement, mais pas toujours, Maelzel les range de sa propre main sur l’échiquier, qui consiste simplement en carrés peints sur la table, selon le nombre habituel.