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impuissant à se débattre contre un sort nouveau, l’homme jeune qui allait devenir Edgar Poe et payer magnifiquement sa dette en menant, au sien uni, le nom d’un protecteur à l’immortalité : or, l’avenir s’y refuse.

SONNET

(page 9)

Extérieurement du moins et par l’hommage matériel, ce livre, achevant après un laps très long la traduction de l’œuvre d’histoires et de vers laissé par Edgar Poe, peut passer pour un monument du goût français au génie qui, à l’égal de nos maîtres les plus chers ou vénérés, chez nous exerça une influence.

Toute la génération dès l’instant où le grand Baudelaire produisit les Contes inoubliables, jusqu’à maintenant qu’on lira ces Poèmes, a songé à Poe tant, qu’il ne serait pas malsonnant, même envers