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des choses auxquelles il est bien pardonnable de ne pas croire ; cependant, prises collectivement, elles forment un motif moins plausible de suspicion que cette unique circonstance si surprenante, à savoir que les objets aient pu être laissés dans ce bosquet par des meurtriers qui avaient eu la précaution d’emporter le cadavre. Toutefois, vous n’avez pas saisi exactement ma pensée, si vous croyez que mon dessein soit de nier que ce bosquet ait été le théâtre de l’attentat. Qu’il soit arrivé là quelque chose de grave, c’est possible ; plus vraisemblablement un malheur, chez madame Deluc. Mais, en somme, c’est un point d’importance secondaire. Nous avons promis de tâcher de découvrir, non pas le lieu, mais les auteurs du meurtre. Tous les arguments que j’ai allégués, malgré toute la minutie que j’y ai mise, n’avaient pour but que de vous prouver, d’abord, la sottise des assertions si positives et si impétueuses du Soleil, ensuite et principalement, de vous amener, par la route la plus naturelle, à une autre idée de doute, — à examiner si cet assassinat a été ou n’a pas été l’œuvre d’une bande.