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fois embrasser la totalité des deux façades, avec le pittoresque pignon de l’est, et prendre un aperçu suffisant de l’aile du nord, ainsi que d’une partie de la jolie toiture de la serre, et presque de la moitié d’un léger pont qui enjambait le ruisseau tout près des bâtiments principaux.

Je ne restai pas très-longtemps sur le sommet de la colline, mais assez toutefois pour étudier complètement le paysage placé sous mes pieds. Il était évident que je m’étais écarté de la route du village, et j’avais ainsi une excellente excuse de voyageur pour ouvrir la porte et pour demander mon chemin, à tout hasard ; ainsi, sans plus de cérémonies, j’avançai.

La porte passée, la route semblait se continuer sur un rebord naturel qui descendait en pente douce le long de la paroi des rochers du nord-est. Elle me conduisit au pied du précipice du nord, de là sur le pont, et, en contournant le pignon de l’est, à la porte de la façade. Chemin faisant, j’observai qu’il était impossible d’apercevoir les pavillons.

Comme je tournais au coin du pignon, le dogue bondit vers moi, menaçant et silencieux, avec l’œil