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folie, ne lui permettait pas d’entrer dans la maison.

Je le remerciai, et, nous détournant de la grande route, nous entrâmes dans un chemin de traverse gazonné, qui, au bout d’une demi-heure, se perdait presque dans un bois épais, recouvrant la base d’une montagne. Nous avions fait environ deux milles à travers ce bois humide et sombre quand enfin la maison de santé nous apparut. C’était un fantastique château, très-abîmé, et qui, à en juger par son air de vétusté et de délabrement, devait être à peine habitable. Son aspect me pénétra d’une véritable terreur, et, arrêtant mon cheval, je sentis presque l’envie de tourner bride. Cependant, j’eus bientôt honte de ma faiblesse, et je continuai.

Comme nous nous dirigions vers la grande porte, je m’aperçus qu’elle était entre-bâillée, et je vis une figure d’homme qui regardait à travers. Un instant après, cet homme s’avançait, accostait mon compagnon en l’appelant par son nom, lui serrait cordialement la main et le priait de mettre pied à terre. C’était M. Maillard lui-même, un véritable gentleman de la vieille école : belle mine, noble prestance, manières exquises, et un