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le pied de l’échelle. En un instant je fus précipité sur le pavé, et j’eus le malheur de me casser le bras.

Cet accident, joint à la perte de mon assurance et à la perte plus grave de mes cheveux, qui avaient été totalement flambés, disposa mon esprit aux impressions sérieuses, si bien que finalement je résolus de me marier.

Il y avait une riche veuve qui pleurait encore la perte de son septième mari, et j’offris à son âme ulcérée le baume de mes vœux. Elle accorda, non sans résistance, son consentement à mes prières. Je m’agenouillai à ses pieds, plein de gratitude et d’adoration. Elle rougit et inclina vers moi ses boucles luxuriantes jusqu’à les mettre en contact avec celles que l’art de Grandjean m’avait fournies pour suppléer temporairement ma chevelure absente. Je ne sais comment se fit l’accrochement, mais il eut lieu. Je me relevai sans perruque, avec un crâne brillant comme une boule ; elle, pleine de mépris et de rage, à moitié ensevelie dans une chevelure étrangère. Ainsi prirent fin mes espérances relativement à la veuve, par un accident que certainement je ne