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teilles à long col qui lui servaient de bras. À la longue, mon agonie devint intolérable, et je m’éveillai juste à temps pour m’apercevoir qu’un rat se sauvait avec la bougie allumée enlevée de sa tablette, mais pas assez tôt malheureusement pour l’empêcher de regagner son trou avec sa dangereuse proie. Bientôt je sentis mes narines assaillies par une odeur forte et suffocante ; la maison, je m’en apercevais bien, était en feu.

En quelques minutes, l’incendie éclata avec violence, et dans un espace de temps incroyablement court, tout le bâtiment fut enveloppé de flammes. Toute issue de ma chambre, exceptée la fenêtre, se trouvait coupée. La foule, cependant, se procura vivement une longue échelle, et la dressa. Grâce à ce moyen, je descendais rapidement, et je pouvais me croire sauvé, quand un énorme pourceau, dont la vaste panse et même toute la physionomie me rappelait en quelque sorte l’Ange du Bizarre, — quand ce pourceau, dis-je, qui jusqu’alors avait paisiblement sommeillé dans la boue, se fourra dans la tête que son épaule gauche avait besoin d’être grattée et ne pouvait pas trouver de grattoir plus convenable que