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de la pendule placée sur la cheminée. Quant à l’Ange, il comprit mon intention, et répondit à mon attaque par deux ou trois vigoureux coups qu’il m’asséna consécutivement sur le front comme il avait déjà fait. Ce traitement me réduisit tout de suite à la soumission, et je suis presque honteux d’avouer que, soit douleur, soit humiliation, il me vint quelques larmes dans les yeux.

« Mein Gott ! — dit l’Ange du Bizarre, en apparence très-radouci par le spectacle de ma détresse, — le boffre omme hait drès-iffre ou drès-avliché. Il ne vaut bas poire zeg gomme za ; il vaut medre te l’eau tans fodre phin. Denez, puffez-moi za ; puffez za, gomme un carzon pien zache, et ne blérez blis maindenant, endentez-phus ! »

Alors, l’Ange du Bizarre remplit mon verre (qui, jusqu’au tiers seulement, contenait du porto) d’un fluide incolore qu’il répandit d’un de ses bras. J’observai que les bouteilles qui lui servaient de bras avaient autour du col des étiquettes, et que ces étiquettes portaient l’inscription Kirschenwasser.

La bonté attentive de l’Ange m’apaisa considérablement, et, soulagé par l’eau avec laquelle il