Page:Poe - Histoires grotesques et sérieuses.djvu/199

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Tes elles ! — s’écria-t-il grandement courroucé. — Gu’ai-che avaire t’elles ? Me brenez-phus bur ein boulet ?

— Non ! oh non ! — répondis-je très-alarmé, — vous n’êtes pas un poulet ; non certainement.

— À la ponne heire ! Denez-phus tonc dranguile et gombordez-phus pien, hu che phus paderai engore affec mon boing. Z’est le boulet gui ha tes elles, et l’ipou gui ha tes elles, et le témon gui ha tes elles, et le cran tiaple gui ha tes elles. L’anche, il n’a bas t’elles, et che zuis l’Anche ti Pizarre.

— Et cette affaire pour laquelle vous venez, c’est… c’est… ?

— Zette avaire ! — s’écria l’horrible objet ; — oh ! guelle phile esbesse de vaguin mal ellefé haites-phus tongue, bur temanter à ein tchintlemane et à ine anche z’il vait tes avaires ? »

Ce langage dépassait tout ce que je pouvais supporter, même de la part d’un ange ; aussi, ramassant mon courage, je saisis une salière qui se trouvait à ma portée, et je la lançai à la tête de l’intrus. Mais il évita le coup, ou je visai mal ; car je ne réussis qu’à démolir le verre qui protégeait le cadran