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heure de la quatrième veille, et voici le soleil levé ; et les idolâtres, pour remplir la promesse de Pompée, doivent nous attendre avec les agneaux des sacrifices. »

Siméon, Abel-Phittim et Buzi-Ben-Lévi étaient les Gizbarim, ou sous-collecteurs de l’offrande, dans la cité sainte de Jérusalem.

« En vérité, — répliqua le Pharisien, — dépêchons-nous ; car cette générosité dans les païens est chose rare, et l’infidélité a toujours été un attribut des adorateurs de Baal.

— Qu’ils soient infidèles et trompeurs, cela est aussi vrai que le Pentateuque, — dit Buzi-Ben-Lévi, — mais c’est seulement envers le peuple d’Adonaï. Quand a-t-on vu que les Ammonites fussent infidèles à leurs propres intérêts ? Il me semble que ce n’est pas un trop grand trait de générosité de nous accorder des agneaux pour l’autel du Seigneur, en échange de trente sicles d’argent qu’ils reçoivent par tête d’animal !

— Tu oublies toutefois, Ben-Lévi, — répondit Abel-Phittim, — que le Romain Pompée, qui maintenant assiège comme un impie la cité du Très--