Page:Poe - Histoires grotesques et sérieuses.djvu/168

Cette page a été validée par deux contributeurs.

et embarrassée (c’est-à-dire en le soulevant tout contre son corps, strictement opprimé entre son corps et le flanc de l’Automate), ou bien qu’il se servît de son bras gauche en le ramenant sur sa poitrine. Dans aucun des deux cas il n’agirait avec la précision et l’aisance nécessaires. Au contraire, l’Automate jouant, comme il fait, avec son bras gauche, toutes les difficultés disparaissent : le bras droit de l’homme passe devant sa poitrine, et les doigts de sa main droite agissent, sans aucune gêne, sur le mécanisme de l’épaule de la figure.

Nous ne croyons pas qu’aucune objection raisonnable puisse être élevée contre cette explication de l’Automate joueur d’échecs.