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XVII


Le Turc joue avec son bras gauche. Une circonstance si remarquable ne peut pas être accidentelle. Brewster n’y prend pas garde ; il se contente, autant qu’il nous en souvient, de constater le fait. Les auteurs des Essais les plus récents sur l’Automate semblent n’avoir pas du tout remarqué ce point et n’y font pas allusion. L’auteur de la brochure cité par Brewster en fait mention, mais il reconnaît son impuissance à l’expliquer. Cependant, c’est évidemment de telles excentricités et incongruités que nous devons tirer (si toutefois la chose nous est possible) les déductions qui nous conduiront à la vérité.

Que l’Automate joue avec sa main gauche, c’est là une circonstance qui n’a pas de rapport avec la machine, considérée simplement comme machine. Toute combinaison mécanique qui obligerait un automate à remuer, d’une façon donnée quelconque, le bras gauche, pourrait, vice versa, le contraindre