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lument irrésistible. Dans le cas d’une belle récompense et d’une grâce plénière offertes à tout témoin dénonciateur de ses complices, on ne peut pas supposer un instant qu’un membre quelconque d’une bande de vils coquins, ou d’une association d’hommes quelconque, n’aurait pas, depuis longtemps déjà, trahi ses complices. Chaque individu dans une pareille bande n’est pas encore si avide de la récompense, ni si désireux d’échapper, que terrifié par l’idée d’une trahison possible. Il trahit vivement et tout de suite, pour n’être pas trahi lui-même. Que le secret n’ait pas été divulgué, c’est la meilleure des preuves, en somme, que c’est un secret. Les horreurs de cette ténébreuse affaire ne sont connues que d’un ou deux êtres humains, et de Dieu.

« Ramassons maintenant les faits, mesquins, il est vrai, mais positifs, de notre longue analyse. Nous sommes arrivés à la conviction, soit d’un fatal accident sous le toit de madame Deluc, soit d’un meurtre accompli, dans le bosquet de la barrière du Roule, par un amant, ou au moins par un camarade intime et secret de la défunte. Ce camarade a le teint basané. Ce teint, le nœud savant de la cein-