Page:Poe - Contes inédits traduction William L. Hughes, Hetzel.djvu/317

Cette page a été validée par deux contributeurs.


V

Le malaise, la nausée, l’impitoyable douleur ont cessé avec la fièvre qui me troublait le cerveau, — avec la fièvre qu’on nomme « Vivre, » qui me brûlait le cerveau.


VI

Et la plus terrible de mes souffrances s’est calmée. — Oh ! de toutes les tortures, c’est la pire, que cet ardent désir de s’abreuver au fleuve bitumineux de la Passion maudite : j’ai bu d’une eau qui apaise toute soif ;


VII

D’une eau dont le murmure endort comme un chant de berceuse, et dont la source se trouve à quelques pieds sous terre, dans une caverne creusée à très-peu de distance sous terre.