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II
C’est pitié, je le sais, de rester aussi faible. Je gis là, étendu de mon long, incapable de mouvoir un muscle ; mais qu’importe ! je me sens mieux au sortir de l’épreuve.
III
Si calme est le repos que je goûte dans mon lit, qu’un spectateur me pourrait prendre pour un mort, — pourrait frissonner à ma vue, me croyant mort.
IV
J’ai fini de geindre et de gémir, de soupirer et de sangloter ; trêve aussi à ces affreux battements de cœur : — Oh ! ces affreux, trop affreux battements de cœur !