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Ah ! ton cœur est-il assez fort ?
Dis non ! Dis non !


BALDAZZAR.

Elle se tait, — tout est retombé dans le silence.

POLITIEN.

Non, tout n’est pas retombé dans le silence.

BALDAZZAR.

Descendons.

POLITIEN.

Descends, Baldazzar, descends !

BALDAZZAR.

Il se fait tard et le duc nous attend, — on compte sur ta présence en bas, dans la salle d’honneur. Qu’as-tu donc, Politien ?

LA VOIX, très-distinctement.


. . . . Qui t’aimai si longtemps
Dans la fortune comme dans la peine ?
Ah ! ton cœur est-il assez fort ?
Dis non ! Dis non !


BALDAZZAR.

Descendons ! Il est temps. Politien, laisse le vent