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BALDAZZAR.

Au champ d’honneur, alors, — au sénat ou au champ d’honneur !

POLITIEN.

Hélas ! il est un démon qui me poursuivrait jusque-là ! Il est un démon qui m’a poursuivi jusque là ! Il est… D’où vient cette voix ?

BALDAZZAR.

Je n’ai rien entendu. Je n’ai entendu d’autre voix que la tienne et l’écho de la tienne.

POLITIEN.

Je n’ai donc fait que rêver.

BALDAZZAR.

N’abandonne pas ton âme aux rêves : les camps, la cour sont le théâtre qui te convient. — La Renommée t’attend, — la Gloire t’appelle, et tu évites de prêter l’oreille à sa voix de trompette pour écouter des sons imaginaires, un murmure de fantôme.

    aux personnages qu’il met en scène ses sensations et ses sentiments personnels. — N’a-t-il pas dû plus d’une fois adresser une réponse semblable aux amis qui lui reprochaient les excès auxquels le portait son tempérament ?

    (Note du traducteur.)