Songez aux jours de mon enfance ! — à mon père et à ma mère qui sont au ciel ! — à notre tranquille foyer et au ruisseau qui chantait devant la porte ! Songez à mes petites sœurs, songez à elles ! Et songez aussi à moi, à mon amour crédule et à ma confiance, — à ses serments, — à mon déshonneur ! Songez, songez à mon angoisse indicible ! Éloignez-vous ! — Mais non, non ! Que disiez-vous de prières et de pénitence ? N’avez-vous point parlé de foi, de vœux prononcés au pied du Trône ?
Oui.
C’est bien. Je sais un vœu qu’il serait bon de faire, — un vœu sacré, impérieux, urgent, — un vœu solennel !
Ma sœur, ce zèle est louable !
Mon père, ce zèle n’est rien moins que louable ! As-tu un crucifix sur lequel on puisse prêter un pareil serment, — un crucifix sur lequel enregistrer ce vœu sacré ? Le moine offre le sien. Non, pas celui-là ! Oh !