Page:Poe - Contes inédits traduction William L. Hughes, Hetzel.djvu/258

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ALESSANDRA.

N’y manque pas ! Donne plus d’attention, cousin, à la distinction de ton maintien : tu manques grandement de dignité.

CASTIGLIONE.

Grandement, — grandement. — Oh ! je suis loin d’avoir la dignité qu’il faudrait.

ALESSANDRA, avec hauteur.

Vous me raillez, monsieur ?

CASTIGLIONE, distrait.

Chère, douce Lalage !

ALESSANDRA.

Ai-je bien entendu ? Tandis que je lui parle, il songe à Lalage… Comte ?

Elle pose la main sur l’épaule de Castiglione.

CASTIGLIONE, tressaillant.

Cousine, belle cousine ! — Pardonne-moi. — En vérité, je ne sais ce que j’ai. — Ôte ta main de mon épaule, s’il te plaît. La chaleur est étouffante ! Ah ! voici le duc.

Di Broglio paraît.

DI BROGLIO.

Mon fils, j’ai des nouvelles pour vous ! — Eh !