affligée. Les veillées et le vin, Castiglione, voilà ce qui te perdra ! Tu es déjà changé, — je te trouve l’air hagard : rien ne ruine la santé comme les veillées et le vin.
Rien, chère cousine, — rien, pas même le chagrin, ne détruit la santé comme les veillées et le vin. Je me corrigerai.
Ne te contente pas de promettre ! Je voudrais aussi te voir renoncer à la société turbulente qui t’attire ; — des gens de basse naissance ne sont pas les compagnons qui conviennent à l’héritier du vieux di Broglio et au fiancé d’Alessandra.
Je cesserai de les voir.
Je le veux, — il le faut. Et puis, soigne davantage ta mise et ton équipage, trop simples pour une personne de ton nom et de ton rang : le monde attache beaucoup d’importance aux apparences.
J’y aviserai.