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« sotte rapsodie » dont elle qualifiait l’Huile de Bob du Taon me parurent des plus mordants et des plus justes. Ceux de « perle poétique » et de « bijou, » appliqués à mon œuvre, me frappèrent comme étant un peu faibles. On aurait pu employer des expressions plus énergiques. Je ne les trouvai pas assez prononcés, ainsi que nous disons en France.

J’avais à peine achevé la lecture du Parasite, qu’un ami m’apporta un numéro de la Taupe, feuille quotidienne jouissant d’une haute réputation, grâce à sa façon clairvoyante d’envisager les choses en général, et à la franchise, à l’élévation lumineuse de ses articles de fond. La Taupe s’exprimait dans les termes qu’on va voir sur le compte du Sucre d’orge :

Nous venons de recevoir la livraison d’octobre du Sucre d’orge, et notre conscience nous oblige à dire que jamais la lecture d’un numéro isolé d’aucune revue ne nous a causé un plaisir aussi vif. Nous ne parlons pas à la légère. Le Nasillard, le Braillard et la Buse Savante feront bien de veiller sur leurs lauriers. Ces feuilles, sans aucun doute n’ont nulle part leur maître dans l’art des rodomontades ; mais, quant au reste, parlez-nous du Sucre d’orge. Nous sommes encore à nous demander comment ce célèbre magazine suffit aux frais énormes qu’il s’impose. Il est vrai qu’il peut comp-