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terez vos impressions de voyage ; nous ferons une partie de whist ! et…

Pratt. — Une partie de whist, mon cher. Vous oubliez que c’est demain dimanche ; on ne joue pas aux cartes ce jour-là. Un autre soir.

Catherine. — Fi donc ! Robert n’est pas encore assez perverti pour proposer ça… C’est aujourd’hui dimanche.

Mon oncle. — Parbleu !

Pratt. — Je vous demande pardon à tous les deux ; mais vous vous trompez assurément. Je sais que c’est demain dimanche, parce que…

Smitherton, d’un air très-étonné. — Ah çà, à quoi pensez-vous tous ? Vous savez bien que c’était hier dimanche !

Tous. — Hier ? allons donc ! Vous rêvez !

Mon oncle. — Eh oui, c’est aujourd’hui dimanche. Est-ce que je ne sais pas ?

Pratt. — Du tout ! C’est demain dimanche.

Smitherton. — Vous avez tous perdu la tête. Je suis aussi sûr que c’était hier dimanche, que je suis sûr d’être assis dans ce fauteuil.

Catherine, se levant d’un bond. — J’y suis, j’y suis !… Papa, c’est une punition du ciel pour… pour ce que vous savez bien. Laissez-moi parler et je vais vous expliquer la chose. C’est simple comme bonjour. M. Smitherton affirme que c’était hier