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informe que son héros ne pouvait être aussi grand que son père, par la simple raison que celui-ci, après tout, n’était que son oncle.


XCIV


Il est malaisé de se représenter quel a dû être l’état morbide de l’intelligence et du goût allemands, quand un livre, comme les Souffrances de Werther était non seulement toléré, mais admiré et applaudi d’enthousiasme. Cette approbation était évidemment de bonne foi en Allemagne ; chez nous et en Angleterre, elle est la quintessence de l’affection. Et cependant nous avons fait de notre mieux, comme si nous y étions liés d’honneur, pour nous monter au diapason de folie de l’œuvre de Goethe.


XCV


En considérant le monde tel qu’il est, nous trouverons folie de nier que la vilénie est une voie de succès plus