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est harmonieuse et mélodieuse plus qu’aucune œuvre moderne. — Je le veux bien, mais nous n’écrivons pas en grec, et l’on n’a pas encore tenté ce que peut fournir à la prosodie l’invention moderne. Une analyse appuyée des lois de physique qu’ignorait le poète de Chios, suggérerait une multitude de perfectionnements, même aux meilleurs passages de l’Iliade. Du fait supposé qu’Homère trouvait dans son oreille et ses doigts un ensemble de règles absolument suffisant, (point que je viens de nier), il ne suit pas que les règles déduites par nous des effets homériques, doivent l’emporter sur les principes immuables de mesure, de quantité, bref sur les lois mathématiques de la musique. Ces lois, observées, sont les causes efficientes des beautés d’Homère, beautés dont les doigts et l’oreille du poète étaient les causes médiates.


LXV


Je ne sais pourquoi, mais nos portraitistes, sauf de peu nombreuses exceptions, ne sauraient être chargés du reproche que faisait Apelles à Protogènes, celui de peindre trop au naturel.