Page:Poe - Contes grotesques trad. Émile Hennequin, 1882.djvu/215

Cette page a été validée par deux contributeurs.


VIII


Voir distinctement le mécanisme d’une œuvre d’art, ses rouages, ses pignons, est sans contredit un plaisir par lui-même, mais un plaisir que l’on ne peut goûter, qu’autant que l’on renonce à jouir des effets voulus par l’artiste. En fait, il arrive souvent que considérer analytiquement les œuvres d’art, revient à les considérer par ces miroirs du temple de Smyrne qui réfléchissaient déformées les plus belles images.


IX


L’artiste appartient à son œuvre et non pas l’œuvre à l’artiste.
Novalis


Neuf fois sur dix, c’est perdre son temps que de chercher à tirer quelque sens d’une maxime allemande, ou,