Page:Poésies de Schiller.djvu/251

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LES
DEUX CHEMINS DE LA VERTU.

Deux chemins s’offrent à l’homme pour arriver à la vertu. Si l’un t’est fermé, l’autre te reste ouvert. L’homme heureux y arrive par l’action, le malheureux par la souffrance. Honneur à celui que la destinée conduit favorablement par ces deux chemins !

L’ENFANT AU BERCEAU.

Heureux enfant ! ton berceau te présente un large espace. Deviens homme, et le monde immense te paraîtra étroit.

TÉOPHANIE.

Quand je vois un homme heureux j’oublie les Dieux du ciel ; mais je me souviens d’eux quand je vois un être souffrant.