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LIVRE II.

En quel effroi de solitude
Assez écarté
Mettrai-je mon inquiétude
En sa liberté ?
Dieux, amis de l’innocence,
Qu’ai-je fait pour mériter
Les ennuis où cette absence
Me va précipiter ?

Les af‍f‍ligés ont en leur peine
Recours à pleurer :
Mais quand mes yeux seroient fontaines,
Que puis-je espérer ?
Dieux, amis de l’innocence
Qu’ai-je fait pour mériter
Les ennuis où cette absence
Me va précipiter ?