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oo POESIES. STANCES. PARAFIIRASE DU PSAUIIIE VIII. 1604. 0 sagesse éternelle, à qui cet univers Doit le nombre infini des miracles divers Qu’on voit également sur la terre et sur l’onde ! Mon Dieu, mon Créateur, Que ta magnificence étonne tout le monde, Et que le’ciel est bas au prix de ta hauteur ! Quelques blasphémateurs, oppresseurs d’innocents, A qui l’excés d’orgueil a fait perdre le sens, De profanes discours ta puissance rabaissent ; Mais la naïveté Dont mêmes au berceau les enfants te confessent, Clót-elle pas la bouche à leur impieté ? De moi, toutes les fois que j’arrête les yeux A voir les ornements dont tu pares les cieux, ›