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DIVERSES
Songe d’Iris.
Que tu reviens diligemment !
Ne cesseras-tu point, impatiente Aurore,
De courir après un amant ?
Non, je te parle vainement,
Demain tu reviendras encore :
Lasse de ton vieillard, tu cherches tous les jours
Ce chasseur qui fait moins de compte
De la folle ardeur qui te dompte
Que de la dépouille d’un ours.
Tu n’es pas la seule déesse
Que l’Amour a forcée à recevoir sa loi ;
Diane et Vénus, comme toi,
Pour de simples mortels ont eu de la tendresse ;
Mais enfin, si leurs cœurs se sont laissé charmer,
Leurs amans ont brûlé pour elles :
Toi seule, entre les immortelles,
N’as jamais pu te faire aimer.
Pour sauver l’honneur de tes charmes,