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POÉSIES DE BURNS.


CHŒUR.
Après tout cela, après tout cela,
Et deux fois autant que cela ;
Je n’en ai perdu qu’une, il m’en reste deux :
J’ai assez de femmes après tout cela.
Je n’ai jamais bu à l’étang des muses,
Au ruisseau de Castalie, et tout cela ;
Mais voyez ceci qui ruisselle et qui écume abondamment,
C’est mon Hélicon, à moi, cela.
Après tout cela, etc.
J’ai un grand amour pour toutes les belles,
Je suis leur humble esclave, et tout cela ;
Mais la volonté du maitre, je n’en regarde pas moins
Comme un péché mortel d’enfreindre cela.
Après tout cela, etc.
Dans de doux transports nous échangeons à cette heure
Un amour mutuel, et tout cela ;
Mais combien de temps la puce pourra piquer,
Que l’inclination règle cela.
Après tout cela, etc.
Leurs tours et leur ruse m’ont rendu fou,
Elles m’ont mis dedans, et tout cela.
Mais évacuez le pont, et voici — le sexe !
J’aime les coquines, après tout ccla.
CHŒUR.
Après tout cela, après tout cela,
Et deux fois autant que cela,
Mon sang le plus précieux, pour leur bien,
Est à leur service, après tout cela.
RÉCITATIF.
Ainsi chanta le barde - et les murs de Nansie
Furent ébranlés par un tonnerre d’applaudissements
Répétés par chaque bouche ;
Ils vidèrent leurs bissacs, et mirent leurs nippes en gage,
lis gardèrent à peine de quoi couvrir leurs derrières,
Pour étancher leur soif brûlante.
Alors de nouveau la joviale assemblée