Ils le bannirent au delà des mers ;
Mais, avant que le boursvon fût sur l’arbre,
Le long de mes joues couraient des perles
En embrassant mon John le montasnard.
Chautez, ctc.
Mais, hélas ! ils ont fini par le prendre,
Et l’ont attaché ferme dans un cachot :
Malédiction sur eux tous !
1ls ont pendu mon beau John le montagnard.
Chantez, etc.
Et, veuve maintenant, il mo faut pleurer
Les plaisirs qui ne reviendront plus ;
Rien ne me console qu’un grand pot à boire
Quand je pense à John le montagnard.
.
Chontez, etc.
RÉCITATIF.
Un pygmée de racleur, qui avec son violon
Avait coutume de se dandiner aux marchés et aux foires,
Cette jambe vigoureuse et cette épaisse luille
(11 n’atteignait pas plus haut)
Avaient percé son cœur comme un crible,
Et l’avaient mis en feu.
La main sur la hanche, et l’œil en l’air,
H fredonna sa gamme, une, deut, trois}
Puis sur ua ton arioso,
Le : potit Apollon
Orna d’un joyeux allesretto
Son solo.
ÂIR.
Laissez-moi me lever pour essuyer cette larmé,
Et venez avec moi et soyez ma chério,
Et alors tous vos soucis et vos craintes
Pourront siffier sur le reste.
CHŒUR.
Je suis violon de mon métiet ;
Et, de tous les airs que j’ai jamais jonés,
Le plus agréable à femme ou fille,
Faut toujours , sifflez sur le reste.
Nous serons aux soupers de la moisson etfaux noces,
Et comme nous nous y régalcrons bien !
Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/393
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POÉSIES DE BURNS.