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POÉSIES DE BURNS.


J’ai juré par les cieux à ma Marv,
J’ai juré par les cieux d’être sincère ;
Et ainsi puissent les cicux m’oublier,
Quand j’oublicrai mon serment !
Oh‘ ensagez-moi votre foi, ma Mary,
Et cngagez-moi votre main blanche comme un lis ;
Oh : cugagez-moi votre foi, ma Mary,
Avant que je quitte la grève de l’Ecasse.
Nous nous sommes donné notre parole, ma Mary,
D’être unis par une affection mutuelle ;
Et maudite sait la rausc de notre separation,
Maudits soient l’heure et le moment !
GLXXIIT.
Veux-tu ètre ma chérie ?
Quand le chagrin torturera ton tendre cœur,
Veux-tu me laisser un peu L’égayer ?
Par le trésor de mon âme,
C’est là l’amour que je te porte !
Jc fais vœu et serment que toi scule
A jamais seras ma chérie ;
Toi seule, j’en fais vœu et serment,
Seras à jamais ma chérie.
Chère belle, dis que tu m’aimcs ;
Ou, si tu ne veux pas étre à moi,
Ne dis pas que tu me refuseras :
Si cela ne doit pas, si cela ne peut pas étre,
Que tu veuilles de moi pour amant’ ;
Laisse-moi, chère belle, mourir promptement
Dans la confiance que tu m’aimes ;
Chère belle, laisse-moi mourir promptement
Dans la confiance que tu m’aimes.
CLXXIV.
LA MONTAGNARDE MARY.
O vous, collines, coteaux ct ruisscaux, qui entourez
Le chàteau de Moutgomery,