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POÉSIES DE BURNS.


CLIX.
DEBOUT LE MATIN DE BONNE HEURE.
Le chœur de celle-ci est vieux, les deux stances ñont de moi
Burns,
Être debout le matin n’est pas de mon goût,
Debout le matin de bonne heure :
Quand tous les monts sont couverts de neige,
Pour sûr, c’est l’hiver tout de bon,
Le vent souffle froid de l’est à l’ouest,
La neige fouette cruellement ;
J’entends l’ouragan mugsir d’une voix si pcrçante,
Pour sùr, c’est l’hiver tout de hon.
Les oiscaux se tiennent frissonnants dans l’épine,
Tout le jour ils vivent bion maigrement ;
Et longue est la nuit du soir au matin,
Pour sr, c’est l’hiver tout de bon.
Debout le matin, cte.
CLX.
Triste est mon cœur, et la larme est dans mon œil ;
Depuis long-temps, long-temps, la joie m’est étrangère :
Délaissée, sans amis, je porte mon fardeau ,
Et la douce voix de la pitié ne retentit jamais à mon oreille.
Amour, tu as des plaisirs, et j’ai aimé profondément ;
Amour, tu as des chagrins, et je l’a éprouvé cruellement :
Mais ce cœur brisé qui maintenant saigne dans mon sein,
Je puis le sentir à ses battements, sera bientôt en repos.
Oh ! si j’étais où j’ai été heureuse,
Là-bas près de cette onde ct de ce beau château vert !
Car c’est là qu’il est errant et révant à moi,
Celui qui sécherait bicntôt la larme dans l’œil de sa Phillis.