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POÉSIES DE BURNS.


Détourne ces yeux amoureux,
Pour que je ne meure pas de plaisir.
Qu’est-ce que la vie privée d’amour ?
Une nuit sans matin :
L’amour cost le soleil d’été sans nuages,
Ornant la gaie Nature.
CLIT.
Quand le destin cruel nous ordonnerait do nous séparer
Aussi loin que le pôle de la ligne,
Sa chère image autour de mon cœur
S’enlacerait tendrement.
Quand des monts sourcilleux ct des déserts hurlants,
Et des mers mugissantes seraient entre nous ;
Cependant, plus que mon âme immortelle,
J’aimerais toujours ma Jeanne.
CLIIL.
Tu m’as quittée pour toujours, Jamie, tu m’as quittée pour toujours.
Tu m’as quittée pour toujours, Jamie, tu m’as quittée pour toujours,
Après que tu avais juré que la mort seule nous sépererait !
Maintenant tu as délaissé ton amie pour toujours — je ne dois
Je ne te verrai plus jamais !
{plus jamais te voir, Jamic,)
Tu m’as abandonnée, Jamie, tu m’as abandonnée,
Tu m’as abandonnée, Jamie, tu m’as abandonnée ;
Tu peux aimer une autre maîtresse, tandis que mon cœur 8e briso :
Bicatôt je fermerai mes yeux fatigués — pour ne plus m’éveiller,
Pour ne plus m’éveiller !
(Jamie)
CLIV.
FRAGMENT.
À toi, Nith chéri, à tes riantes plaines
Où uaguère j’errais insouciant,