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POÉSIES DE BURNS.


CXLVIT.
GALLA-WATER.
11 y a de beaux, beaux garçons sur les bords de l’Yarrow
Qui serpente à travers la bruyère en fleurs ;
Mais les bords de l’Yarrow ni les bois d’Ettric,
Ne peuvent rivaliser avec les garçons de Galla-Water.
Mais il y en a un, un qu’en secret
J’aime mieux qu’eux tous ;
Etjeseraiàlui,etilseraàmoi,
Le beau garçon de Gaila-Water.
Quoique son papa ne soit pas un laird,
Et que je n’aie pas une grosse dot,
Riches d’amour tendre et sincère,
Nous garderons nos troupeaux près de Galla-Water.
Ce ne fut jamais la richesse, ce ne fut jamais la richesse
Qui acheta contentement, paix, ou plaisir ;
Les liens et le bonheur d’un amour mutuel,
Oh ! c’est là le premior trésor du monde.
CXLVIII.
La moitié de la première stance de cette chanson est vieille , le
reste cst de moi.
Burns.
11 y a un jeune garçon dans cette ville, ce serait grand’pitié
Qu’il partit loin de nos filles ;
Car il est beau, ct bien fait aussi,
Et ses cheveux bouclent naturellement.
Son habit est de la couleur de sa taque si bleue :
Son gilet est blanc comme la neige nouvellement tombée ;
Ses bas sont noirs, et ses soulicrs comme la prune sauvage ;
Et ses claires boucles d’arcent, elles nous éblouissent tous.
Son habit est de la couleur, etc.
Car la beauté ct la fortune ont fait leur cour à ce garçon,
De beaux traits, une bonne dot, bien monté ct bien mis ;
Mais c’est surtout l’argent qui le fait aller jusqu’à elle,
Le venny est le joyau qui cmbellit tout.