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POÉSIES DE BURNS.


Par les maux et les peines de l’oppression !
Par vos fils aux chaines de l’esclave |
Nous tarirons nos plus précieuses veines,
Mais ils seront — ils seront libres |
Jetons à bas ces fiers usurpateurs !
Un tyran tombe dans chaque ennemi !
La liberté est dans chaque coup !
En avant ! vaincre ou mourir !
CXX VI.
MA FEMME EST UNE CHARMANTE PETITE CRÉATURE.
C’est une charmante petite créature,
C’est une belle petite créature,
C’est une jolie petite créature,
Que ma chère petite femme.
Je n’en ai jamais vu de mieux,
Je n’en ai jamais aimé mieux,
Et contre mon cœur je la porterai,
De peur de perdre mon joyau.
C’est une charmante petite créature,
C’est une belle petite créature,
C’est une jolie petite créature,
Que ma chère petite femme.
Nous partageons les tracas du monde,
Ses luttes et ses soucis ;
Avec elle je les supporterai joyeusement
Et croirai mon lot divin.
CXX VII.
Elle est belle et fausse, celle qui cause ma douleur ;
Je l’aimai beaucoup et long-temps :
Elle à brisé son serment, elle a brisé mon cœur,
Et je peux mème aller me pendre.
Un sot vint avec quantité d’argent,
Et j’ai perdu ma très-chère ;