CXXIII.
Les vents furieux autour d’elle soufflant,
Les feuilles jaunes jonchant les bois,
Près d’une rivière au rauque rugissement,
Isabella errait se lamentant.
« Adieu, beures qui naguère mesuriez
Des jours lumineux de joic et de plaisir ;
Salut, sombre nuit de chagrin,
Nuit Jugubre qui ne connait pas do lendemain !
» Revenant avec trop d’amour vers le passé,
Réfléchissant à l’avenir sans espoir,
La froide affliction glace le sang de ma vie,
Le cruel désespoir s’empare de mon esprit.
O vie, source de tout bonheur,
Fardcau le plus pénible pour la misère,
Oh ! avec quelle joie je t’abandonnerais
Et te rendrais au noir oublil »
CXXIV.
ELLE DIT QU’ELLE M’AIME LE MIEUX.
Ses boucles étaient si blondes,
Ses sourcils d’une teinte plus foncée
Voûtés de façon séduisante
Sur deux yeux riants d’un beau bleu|
Son sourire si fin
Aurait fait oublier à un malheureux sa peine ;
Quel plaisir, quel trésor
De s’insinuer dans ces lèvres de rose|
Tel était le beau visage de ma Chloris
La première fois que je vis son beau visage ;
Mais le plus grand charme de ma Chloris,
C’est qu’elle dit qu’elle m’aime le mieux.
Ses mouvements sont de l’harmonie ;
Son bas de jambo est un espion
Trahissant de belles proportions,
Et qui ferait oublier le ciel à un saint.
Si exritantes. si charmantes