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POÉSIES DE BURNS.


Sur une vieille racine d’arbre :
Le vieil Ayr coulait devant moi
Et courait vers les mers ;
Un ramier roucoulait au-dessus de moi,
Eveillant l’écho des collines.
CXXI.
Par-dessus le Forth je regarde le nord,
Mais qu’est-ce que le nord et ses hautes-terres pour moi ?
Ni le sud ni l’est ne soulagent mon cœur,
(vago.]
Ni la torre étrangère et lointaine, ni la mer au roulement sau-Mais
je regarde l’ouest, quand je vais reposer,
Afin que mes rèves et mon sommeil soient heureux ;
Car loin dans l’ouest vit celui que j’aime le mieux,
Le garçon qui est cher à mon petit enfant et à moi.
CXXII.
°
Puissances célestes dont la protection
Veille toujours sur la beauté vertueuse,
Tandis que j’erre en de lointains climats
Prenez soin de ma Mary :
Que sa forme si belle et si parfaite,
Belle et parfaite comme la vôtre,
Que son esprit de même essence
Attirent votre plus bénigne influence !
Rendez les vents que vous amenez autour d’elle
Doux et paisibles comme son sein ;
Soufflant dans la brise qui l’évente,
Versez a son cœur le calme et le repos :
Anges gardiens, oh ! protégez-la
Tandis que je parcours des terres lointaines ;
Pendant que le sort m’exile en des royaumes inconnus,
Faites que j’habite toujours dans son cœur !