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POÉSIES DE BURNS.


Jurez et protestez toujours que vous ne vous soucicz pas de moi,
Et parfois vous pouvez déprécier un peu ma beauté ;
Mais ne faites pas la cour à une autre, quand ce serait par plai-De
peur qu’elle ne me dérobe votre affection.
[santeric,)
De peur, etc.
Oh ! siflez, etc.
CXV.
Oh ! Willie brassa un picotin de drèche,
Et Rob et Allan vinrent le voir ;
Trois cœurs plus gais, cette longuo nuit,
Ne se trouvaient pas dans la chréticnté.
CUŒUR.
Nous ne sommes point ivres, nous ne sommes point ivres,
Simplement une petite goutte dans l’œil ;
Le coq peut chanter, le jour peut paraitre,
Toujours nous dégusterons le jus de l’orge.
Nous sommes ici trois joyeux garçons,
Trois joyeux garçons nous sommes, je pense,
Et nous avons été joyeux bien des nuits,
Et nous espérons l’être beaucoup d’autres.
Nous ne sommes point ivres, etc.
C’est la lune, je reconnais sa corne,
Qui luit si haut dans le ciel :
Elle ne jette tant d’éclat que pour nous attirer au logis ;
Mais, par ma foi ! elle attendra un peu.
Nous ne sammes point ivres, etc.
Le premier qut se lèvera pour partir
Est un gucux de poltron, de cocu !
Celui qui tombera le dernier de sa chaise
Est le roi entre nous trois !
Nous ne sommes point ivres, ctc.