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POÉSIES DE BURNS.

CXIIT.
LE CHIEN DE PAPA QUE J’AI LA !
Oh ! qui m’achètera mes braies d’enfant ?
Qui fera attention à moi quand je crierai ?
Qui me baisera quand je serai couché ?
Le chien de papa que j’ai là ! —
Qui avouera qu’il a fait la faute ?
Qui m’achètera ma drèche fermentée ?
Qui m’apprendra à la nommer ?
Le chien de papa que j’ai là ! —
Quand je monterai sur la chaise basse,
Qu ? s’asseoira là à côté de moi ?
Donnez-moi Rob, je n’en demande pas d’autre ;
Le chien de papa que j’ai là1 —
Qui causera avec moi quand je serai soul ?
Qui me rendra tout joyeux ?
Qui me baisera et me rebaisera ?
Le chien de papa que j’ai là ! —
CXIV.
Oh ! sifflez, et je viendrai à vous, mon garçon ;
Oh ! siMez, et je viendrai à vous, mon garçon ;
Quand père et mère et tous en devraient enrager,
Oh ! siflez, et je viendrai à vous, mon garçon.
Mais faites bien attention quand vous venez me faire la cour,
Et ne venez que si la porte de derrière est entr’ouverte ;
Alors montez par-dessus la barrière, et que personne ne vous voie,
Et venez comme si vous ne veniez pas pour moi.
Et venez, etc.
Oh ! sifflez, etc.
À l’église ou au marché toutes les fuis que vous me rencontrerez,
Passez comme si vous ne vous souciiez pas plus de moi que d’une
Mais lancez-moi une œæillade de vntre bel œil noir.
Cependant regardez comme si vous ne me regardiez pas.
Cependant regardez, etc.
Oh ! sifflez, etc.