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POÉSIES DE BURNS.


Quand je serais condamné à errer
Par delà les mers, par delà le soleil ;
Jusqu’à ce que mon dernier grain de sable füt écoulé,
Jusqu’alors — oui, jusqu’alors je t’aimerais,
CXIL
Oh ! qui est-elle, celle qui m’aime,
Et a mon cœur «an garde ?
Oh ! charmante elle est, celle qui m’aime,
Comme les rosées de l’été versant
Des larmes où se baignent les boutons de rose.
CHŒUR.
Oh ! c’est la fillette de mon cœur,
Ma fillette toujours plus chère ;
Oh ! c’est la roine des femmes,
Elle n’a jamais cu sa parcille.
Si tu rencontres une fillette
Ravissonte de grâce et de beauté,
Au point que mème la fillette de ton choix
Qui depuis peu t’échauffe tant le cœur
N’eut jamais un pouvoir si charmant ;
Oh ! c’est, etc.
Si tu l’avais entendue parler,
Et captiver ton attention,
Au point que tout autre qui parle
Serait dédaigné de toi,
Et que tu serais tout ravi ;
Oh : c’est, etc.
Si tu as rencontré cette belle ;
Quand tu t’es séparé d’elle,
Si toute autre belle
A été délaissée par toi,
Et que tu aies le cœur brisé ,—
Oh ! c’est, etc.