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POÉSIES DE BURNS.


Vous jetterez la tête d’un autre côté,
Et lui répondrez fort sèchement.
O Tibbie, etc.
Mais, s’il a la réputation d’être riche,
Vous vous attacherez à lui comme une roncs,
Quand mème pour le sens ou le savoir
Il ne serait guère supérieur à une vache.
O Tibbie, etc
Mais, Tibbie, la belle, écoutez-moi bien :
C’est l’argent de votre papa qui vous fait si charmante ;
Du diable si personne demanderait votre prix
Si vous étiez aussi pauvro que mui,
O Tibbie, etc.
Il demeure unc fille dans le parc, là-bas ;
Je ne la donnerais pas dans sa chemiso
Pour toi avec tous tes milliers de marcs ;
Ne prenez pas un air si hautain.
O Tibbie, etc.
CX.
Oh ! savez-vous qui est dans cette ville
Où donne le soleil couchant ?
La plus belle dame est dans cette ville
Que dore le soleil couchant.
Maintenant peut-ôtre dans re gai bois vert
Elle se promène sous cet arbre touflu !
Que vous ôtes heureuses, flours épanouies autour d’elle,
Vous attirez un regard de ses yeux !
Que vous êtes heureux, oiseaux qui chantes autour d’elle
La bienvenue de l’année fleurissante ;
Et doublement bienvenu soit ke printemps,
La saison chère à ma Lucy !
Le soleil luit joyeux sur la ville là-bas
Et sur les belles collines d’Ayr ;
Mais ma joie est dans la ville, là-bas,
Et mon plus cher bonheur, c’est la belle Lucy.
Sans mon amour, tous les charmes
Du Paradis ne me donncraient point de joie ;
Mais mettez ma Lucy dons mes bras,
Et bienvenu est le riel lugubre de In Laponie.