Oh ! qui peut penser à la prudenre,
Ayant unc telle fille près de soi !
Ob ! qui peut penser à la prudence
Étant amoureux comme je lo suis !
Oh ! pourquoi, etc.
Heureux le sort de l’humble paysan !
11 fat la cour à sa simple bicn-aimée ;
Ces suts lutins, la richesse et le rang,
Ne peuvent jamais les effraver.
Oh ! pourquoi le sort a-t-il tant de plaisir
À dénouer les liens les plus chers de la vie ?
Ou pourquoi une fleur aussi charmante que l’amour
Deépend-clle de l’éclat de la fortune ?
CIV.
Oh ! le souflle desséchant de la fortune en courroux
À jeté à bas ma feuille, oh !
Oh ! lo souMe desséchant de la fortune en courroux
À jeté à bas ma feuille, oh !
Ma tige était belle, mon bouton était vert,
Ma fleur s’épanouissoit charmante, oh !
La rosée tombait fraiche, le soleil se levait doux,
Et faisait croître mes branches, oh !
Mais les aquilons orageux de la mauvaise fortune
Ont jeté à bas toutes mes fleurs, oh !
Mais les aquilous orageux de la mauvaise fortune
Ont jeté à bas toutes mes fleurs, oh !
CV.
LA BELLE LESLEY.
Oh : avez-vous vu la belle Lesley
Quand elle a passé la frontière ?
Elle est allée, comme Alexandre,
Etendre ses conquétes plus loin.
Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/281
Cette page n’a pas encore été corrigée
231
POÉSIES DE BURNS.