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POÉSIES DE BURNS.


Le soleil du soir ne fut jamais si doux
Que l’était le clignement de l’œil de Phémie.
Joyeuse, ete,
-
J’ai parcouru toutes les montagnes des hautes-terres,
Et j’ai été dans les basses-terres ;
Mais Phémie était la plus joyeuse fille
Qui ait jamais foulé la verdure couverte de rosée.
Joyeuse, cte.
XVII.
J’ai été joyeux là-bas sur cette colline,
Comme les agneaux que j’avais devant moi :
Toutes mes pensées insouciantes et libres
Commo la brise qui passait sur moi :
À présent ni passe-temps ni jeu,
Ni gaieté ni chanson ne peuvent plus me plaire ;
Leslie est si belle et si froide,
Que le souci ct la douleur s’emparent de mni,
Lourde, lourde cst la tâche
De déclarer un amour sans espoir :
Tremblant, je ne sais que la regarder,
Soupirant, muet, désespéré !
Si ella ne veut pas calmer les tourments
Qui gontlent mon sein,
Sous une touffe de gazon vert
Bientôt sera ma demeure.
XVII.
LES BOULEAUX D’ABERFELDY.
Jolie fille, voulez-vous aller, voulez-vous aller, voulez-vous aller,
Jolie fille, voulez-vous aller aux bouleaux d’Aberfeldy ?
Voici que l’été commence à s’éveiller sur les collines en fleur,
Et que le ruisseau de cristal brille ;
Venez, allons passer les jours de soleil
Sous les bouleaux d’Aberfeldy.
Jolie fille, «te,