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POÉSIES DE BURNS.


Et verra, d’un esprit satisfait de lui-müme,
Chaque créature nourrie de ses bicufaits ;
Tant que l’Hiver furieux se déchainera
Sur les monts d’où coule le classique Yarrow,
Réveillant le mugissement du torrent bourbeux,
Ou balayant, sauvage, une avalanche de neiges :
Aussi long-temps, doux poète de l’année,
Fleurira cette couronne que tu as bien gagnée ;
Tandis que l’Ecosse, avec une larme de triomphe,
Proclamera que Thomson était son fils.
SUR LE PETIT JOHNNY.
CI-GIT LE PETIT JOHNNTY.
Qui que tu sois, à lecteur, sache
Que la mort a égorgé Johnny !
Et qu’ici son corps git bien bas —
Quant à une âme, il n’en eut jamais.
SUR LE PÈRE DE L’AUTEUR.
O vous dont la pitié mouille la joue de larmes,
Approchez avec un respect pieux, et écoutez !
lei gisent les restes chéris de l’époux aimant,
Le tendre père et l’ami généreux,
Le cœur compatissant qui souffrait de la douleur humaine,
Le cœur intrépide qui ne craignait aucun orgueil humain,
L’ami de l’homme, l’ennemi du seul vice ;
« Car mème ses faiblesses penchaicnt du côté de la vertu. »
SUR ROBERT AIKEN, ESQ.
Sache, d toi, étranger à la renommée
De ec nom si chéri, si houoré
(Car ceux qui l’ont counu n’out pas besoin qu’on le leur dise,,
Que jamais la mort n’a glacé uu cœur plus chaud.
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