mune à tous les hommes. La vie est une roue et la félicité n’a rien de stable.
Si tu possèdes des richesses, partage-les avec les malheureux et que l’indigence reçoive sa part de ce que Dieu t’a prodigué.
Pussent tous les hommes n’avoir qu’un sentiment, une fortune, une vie !
Tiens l’épée pour te défendre et non pour frapper et plût à Dieu que tu n’eusses jamais besoin de t’armer, même pour une juste cause, car tu ne peux donner la mort à l’ennemi, que tes mains ne soient souillées.
Ne traverse pas le champ de ton voisin, et respecte son héritage ; en tout la modération est belle en tout la transgression est condamnable.
Respecte dans la campagne le fruit qui n’est pas encore mûr.
Accorde aux étrangers les mêmes égards qu’à tes concitoyens. Nous sommes tous également soumis à l’infortune et la terre elle-même n’offre point à l’homme un sûr appui.