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NOTICE SUR TYRTÉE

entière du poète guerrier et citoyen. Le sentiment patriotique qui lui dicta ses élégies a passé dans les Messéniennes de Casimir Delavigne, placées sous son invocation.

M. Baron a donné, sous le titre de Poésies militaires de l’antiquité, les chants de Callinus et de Tyrtée, trad. nouv. polyglotte (Brux., 1835, in-8o). Firmin Didot en avait publié antérieurement une édition avec une traduction en vers français et des notes, le tout précédé d’une notice littéraire, en français et en grec moderne (Paris, 1826, in-12).




    et préférable à tous égards. Bergk a donné le texte de Tyrtée dans sa collection des lyriques grecs. Nous indiquerons encore, comme les meilleures dissertations critiques sur les poèmes de Tyrtée, celles de Thiersch, De gnomic. carmin. Græc. ; 2e partie, dans les Act. philol. monac., t. III, et de Matthiæ De Tyrtæi carminibus (Altenbourg, 1820), réfutant les hypothèses dont est rempli le livre trop vanté de Franck, intitulé Callinus.