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La Chanson d’Arthur.
– Père, je dormais derrière la porte. »
Alors le merle parle sur le buisson d’aubépine : « Le cheval de Médrod a franchi la haie de la prairie, il emportait la reine Genièvre. »
Le guerrier, vigoureux comme l’ours, s’assoit par terre et se met à pleurer. Il pleure la tête dans les mains, et Glëouloued, stupéfait, voit près de lui le barde gaulois. Le Gaulois dit à Arthur : « Pourquoi pleures-tu, roi des Gaëls ?
– Je pleure l’amour envolé et l’honneur mort.
– Rien ne peut tuer l’honneur de qui n’a pas failli, et personne ne sait quand l’amour s’envole. Prends ton épée, je combattrai près de toi.
– Compagnons ! sellez vos chevaux ! »
Les chevaliers s’éveillent, le guetteur allume, sur la colline, le feu du signal, le